“Aucune erreur dans ce monde, aucun accident !” répète Byron Katie
Susan ne peut comprendre qu’il n’y ait jamais de fautes ou d’accidents dans l’Univers.
Êtes-vous comme Susan ?
Réponse de Katie :
Chère Susan,
Je le dis souvent,
mais je serais la dernière personne à en faire un enseignement.
C’est tout simplement mon expérience,
et beaucoup de gens qui remettent en question leurs pensées stressantes,
viennent à cette expérience.
Ce n’est pas une «idée».
“Mais cela semble être en contradiction avec les phénomènes observables!”
répond Susan.
Katie :
“Les phénomènes observables sont une chose;
les jugements sur eux sont tout autre chose.
“Cela ne devrait pas se produire» est une pensée que nous superposons à la réalité,
et elle peut être une pensée très stressante.
Si vous posez les quatre questions,
vous pouvez découvrir toutes sortes de choses fascinantes.”
Susan :
“Je ne peux accepter les Crimes contre les enfants
et je trouve particulièrement inquiétant
que l’on considère qu’il n’ya pas de fautes et que la réalité est parfaite.”
Katie :
“Cela peut être difficile à entendre,
mais ce n’est pas le crime qui est troublant – ce n’est pas possible –
c’est ce que vous croyez au sujet du crime, à propos des enfants, etc qui vous dérange.
Cette déclaration peut paraître un peu froide,
mais je vous assure qu’elle ne l’est pas,
et si vous méditez/questionnez la-dessus pendant un moment,
vous verrez que c’est juste la simple vérité.
J’aime aider les gens à retrouver l’énergie que le stress leur prend,
afin qu’ils puissent apporter une autre conscience à ces situations
et aider les enfants à vivre mieux, avec plus de sécurité et moins de peurs.”
Susan :
“Dans un de vos livres, vous racontez avoir été agressée à main armée…
“Un pistolet. C’est dans le premier chapitre dans
un millier de noms de joie.”
Susan :
“Et vous dites que vous aviez espéré que
l’homme qui vous a agressé ne vous tue pas,
non à cause de la peur de votre propre mort
mais à cause de l’impact que l’agresseur aurait eu sur sa vie.”
Katie :
“C’est presque exact. Voici le passage:
Un homme plante un pistolet dans mon estomac, prêt à tirer, et dit: «Je vais vous tuer.”
Je suis choquée qu’il prenne ses pensées tellement au sérieux.
Quand quelqu’un est identifié comme un “JE”, la pensée de tuer entraîne une culpabilité qui mène à une vie de souffrance, alors je lui demande, aussi gentiment que je le peux, de ne pas le faire.
Je ne lui dis pas que c’est à sa souffrance que je pense. Il dit qu’il doit le faire, et je comprends, car je me souviens que moi aussi je croyais devoir faire des choses dans mon ancienne vie.
Je le remercie de faire du mieux qu’il peut, et je remarque que je suis fascinée. Est-ce ainsi qu’elle va mourir ? Est-ce ainsi que son histoire se termine? Et pendant que la joie continue de me remplir, je trouve ça miraculeux que l’histoire soit toujours en cours. On ne peut jamais connaître la fin, même quand ça se termine.
Je suis très émue à la vue du ciel, les nuages et les arbres au clair de lune. J’adore ne manquer aucun instant, un seul souffle, de cette vie incroyable. J’attends. Et j’attends. Et finalement, il n’appuie pas sur la détente. Il ne le fait pas à lui-même. C’était le plus “gentil” à faire, notre vraie nature.”
Susan :
“Les deux résultats possibles pourraient être considérés comme égaux, sans préférence ?”
Katie:
“Si tu veux dire, ma vie ou ma mort, alors oui.”
Dans les deux cas, est-ce que ce n’est pas Dieu = la Réalité qui est l’Arbitre, qui détermine quel résultat est le meilleur pour toutes les parties concernées?
Oui, nous avons la même compréhension.
Mais c’est comme dire à un enfant: «Chéri, ne cours pas dans la circulation. Il y a d’autres façons de traverser la rue. “
Respectueusement,
Katie
(traduction de courtoisie par Sylvie)
Merci de m’avoir fait un retour Muriel qui montre une nouvelle fois combien cette technique est précieuse.