STS, octobre 2018 : Face à la mort
Chers amis du Work, voilà, je me suis laissée aller à la poésie avec vos si beaux Retournements.
Merci de l’inspiration que vous m’avez donnée avec ce merveilleux atelier sur « la mort »
Bonne journée
Il s’est éteint …c’était le destin
Le dessein divin
Il est mort…enterré, encielé
Il est parti…ici ou ailleurs
Et mon cœur reste sa demeure
Et mon esprit son interlocuteur
La mort apporte-t-Elle l’oubli ?
Comme on oublie vite les visages de ceux qui sont partis avec Elle !
La mort nous dé-visage
Elle est le visage de l’oubli...
Elle envisage chaque jour de nous emmener au royaume de l’oubli
Nous qui oublions le Royaume et son Roi
La mort est-elle vraiment la fin de la vie
Ou le commencement de La vie ?
Cette vie d’effort, de labeur, de travail était-elle un Travail de gestation et d’enfantement à une vie nouvelle, à cet heureux événement ou l’âme est délivrée de la contrainte physique ?
Avons-nous 3 vies ?
Une furtive vie intra-terrestre où le corps se forge …
Une vie mortelle terrestre où l’esprit se forge…
Une vie immortelle extra-terrestre où l’âme se forge…
Et toujours dans la Forge du Forgeron
On avait grandi dans l’EAU, si précieuse pour hydrater notre corps
On avait continué à grandir à l’AIR, si précieux pour notre esprit libre comme l’air
Continuons-nous à grandir dans le FEU, si précieux pour notre âme qui s’enflamme…comme Feu nos aïeux, qui font peut-être feu de tout bois : des langues de bois aux gueules de bois en passant par les têtes de bois, les jambes de bois, jusqu’aux chèques en bois…de quoi faire de grands feux de joie pour l’âme flamboyante.
Délivrée de la contrainte physique, qui telle un couvercle l’étouffait, l’âme devient ardente, amoureuse, elle s’enflamme, embrasse et embrase toute matière, elle flamboie, inextinguible, incandescente, rayonnante.
Elle s’immole dans le Feu de Dieu qui consume tous les voiles qui l’ont séparée de la Parole étincelante.
C’est le feu de l’amour dont les flammes réduisent en cendres la récolte de la raison.
C’est le feu de l’amour qui brûle tout ce qui existe.
Seul y subsiste Celui qui brûle d’amour.
SylvieB
En photo le mausolée du BAB et les 19 terrasses en Israël