Work et anthropomorphisme

Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll

Les “retournements” sont de l’art anthropomorphe,
de l’art d’attribuer des caractéristiques humaines à toute forme de vie ou d’objet.
Parmi les retournements, il en est un que Katie n’oublie jamais,
et s’il en est un seul qu’elle demande,
c’est le retournement vers soi-même :
Tout sujet, quel qu’il soit, se retourne vers JE.


Dès que j’exprime un minimum d’intérêt ou de désintérêt,
je peux m’amuser à expérimenter le retournement vers moi-même et particulièrement quand j’ai des pensées stressantes.

Exemples :
Antoine veut toujours avoir raison = JE veux toujours avoir raison.
Le monde va de travers = JE vais de travers.
Mon chien est adorable = JE suis adorable.
Cet objet a beaucoup de valeur = J‘ai beaucoup de valeur.
etc.

Curieusement, ou pas curieusement du tout,
la personne qui permute le sujet de ce qu’elle observe vers JE
est surprise de voir combien la similitude est proche.
“L’autre” serait-il un autre moi-même ?
Que l’on observe, des animaux, des plantes, les forces de la nature comme le soleil, le vent ou la pluie,
les observations faites, sont la projection d’un univers humain similaire à la vie de la personne qui observe !
“Ce que je regarde”, serait-ce une partie de moi ?

Il semble qu’on ne puisse parler que de soi,
qu’on ne puisse voir que soi,
et que l’autre est un MOI que je n’ai pas encore reconnu.

Le Work fait rentrer dans cet univers du Miroir,
qui ne peut réfléchir que celui qui observe.
Alors toutes les formes deviennent ma propre forme
et ma forme devient toutes les formes.

Tout ce que je vois me parle de moi.
Tout ce que je vois est une partie de moi.
Tout ce que je vois me renvoie qui je peux …devenir…
…un moi omniprésent…

Avez-vous re-marqué ?

Sylvie