Une grande question : d’où vient le mal ?
Vous posez-vous cette question ?
N’y répondons pas trop vite, ne laissons pas les langues se précipiter sur des réponses avant de poser la question “retournée” :
Retourner une question vous permettra chaque fois de trouver la “bonne” réponse :
elle est commune à toutes les questions “retournées.“
Laissons la question ouverte.
Posons-la autrement :
Le mal va vers le bien, le mal cherche le bien,
tout mal est porteur de bien, quelquefois nombreux
mais il faut avoir envie de jouer à cache cache, ce jeu merveilleux qui réjouit tous les enfants.
Nous pouvons apprendre à trouver le bien dans le mal,
c’est une disposition naturelle de l’esprit mais notre “éducation” peut nous éloigner de cette disposition naturelle : chaque souffrance est une invitation à chercher le bien.
Dans les plus grand maux, nous pouvons trouver les plus grands biens.
Dans le plus grand mal, nous pouvons trouver, le plus grand bien.
Il faut oser jouer au cache-cache des “grands”.
Et si le mal va vers le bien alors le “mal” vient du bien.
= D’où vient le bien ?
Le bien vient-il de Dieu ? du coeur ? de la sensation de plaisir ?
Comment reconnaissons-nous un bien ?
Parce qu’il procure un “mieux” ?
La sensation de plaisir est-elle associée au Bien ?
Le corps est-il le réceptacle du bien ?
Les 5 sens sont-ils les antennes ?
Le bien est-il l’espace entre 2 maux ?
Le bien est-il issu du “mal”, d’un inconfort initial ?
et le mal serait encore une fois, issu du bien.
Voilà : Nous avons retourné la question et la même réponse apparaît :
Le mal semble issu du bien.
Peut-on éliminer le mal ?
Cela reviendrait à demander : peut-on éliminer le bien ?
Le mal peut s’oublier dans un plus grand bien.
Et si le corps peut être le véhicule du bien et du mal, alors un plus grand corps pourrait m’apporter un plus grand bien.
Avons-nous un seul corps ?
Serait-il possible que l’humanité entière soit un seul corps et que le corps de chaque être humain soit en résonance avec tous les autres ?
Ce grand corps de toute l’humanité cherche aussi son bien propre et il s’oppose au bien personnel,
à moins qu’il ne s’oppose pas…où en sommes-nous dans nos choix ?
Intérêt collectif ou intérêt personnel ?
Est-ce qu’aussitôt mon regard se porte sur “ceux qui profitent honteusement” ?
mais pourquoi mon regard va-t-il spontanément regarder l’autre plutôt que soi ?
(J’en entends qui pensent qu’ils osent se regarder, nous n’avons pas tous la même façon de penser…ou l’aurions-nous ?)
Quelle que soit aujourd’hui notre façon de penser, le questionnement de Byron Katie fait expérimenter la communion de l’esprit, de tous les esprits …et la communion, tout court.
Sylvie, au service ni du bien, ni du mal.