Regard et Jugement : un monde à découvrir avec le Work et le Sourire

Pic du Midi, 3 jours de voyage scolaire

Il y a des perles dans l’Éducation Nationale, il y a des perles dans chaque être humain.
J’ai la chance d’avoir une directrice d’école qui est une vraie perle, éclatante de beauté, de féminité, triomphante dans tous ses actes. 
C’est un bonheur de pouvoir bénéficier de sa présence, de sa façon de penser, de parler et d’agir.

Je n’atteindrai jamais son niveau d’éclat et d’efficacité au travail. D’autant plus que je ne le cherche pas.

Et pourtant…Dans un autre domaine…Puis je voir, pouvons nous voir, combien nous pouvons chacun refléter la beauté dont nos yeux  se nourrissent quotidiennement…
Difficile d’accepter que nous puissions avoir le même éclat que la plus éclatante beauté, n’est-ce pas ?

Pourquoi cette réticence ?

– Simplement parce que la réalité nous renvoie “une évidence” (à évider :)) : 

“Elle” est belle, “je” le suis un peu / beaucoup moins.
Elle /il est intelligent, “je” le suis un peu / beaucoup moins.
Elle / il est riche,   “je” le suis un peu / beaucoup moins.
Cette “réalité” là n’est pas la vraie réalité, surtout si vous ressentez un petit / grand malaise.

Pourquoi cette réticence à voir l’égalité de beauté ?
Voici la  réponse :
– Tout simplement parce qu’il est aussi difficile d’accepter d’avoir la même “laideur” que celle qui s’expose à notre regard, à notre jugement.
Comprenez-vous ?
C’est à un équilibre infaillible  entre les “contraires” que le Work nous éveille.
La pratique du Travail de Byron Katie apporte une compréhension profonde de l’ordre des choses, des lois universelles :
Observez :

Vendredi 9 mai, récréation :
Notre directrice nous raconte le bonheur de 3 jours avec sa classe au Pic du Midi dans les Hautes-Pyrénées.
Un voyage scolaire au top, avec des élèves, une enseignante, des parents accompagnateurs et des animateurs au top. Le top c’est le Pic du Midi, 2877m : Une apothéose.
Comment ne pas s’exclamer du bien que ce séjour a prodigué !
Tout le monde s’exclamait sauf un accompagnateur.
Notre directrice cherche avec ingéniosité à lui faire exprimer quelque chose de positif…sans succès.
Comment peut-on rester silencieux devant tant de réussite ? 
L. ne comprend pas. Et vous ?

Alors surviennent plusieurs hypothèses dans la tête de chacune.
Qu’imagineriez-vous ?
Pourquoi rester silencieux devant un grand succès ?

Je prends la parole :
“Elle n’exprime rien de positif comme elle n’exprime rien de négatif. On ne l’entend dire ni du bien, ni du mal, de qui que ce soit, n’est-ce pas ?”
L. reconnaît combien c’est vrai.
Elle est étonnée. 
Mais elle reste attachée au plaisir de donner, recevoir, partager de l’appréciation.
Attachement si fréquent…

Quand je suis capable de dire du bien, suis-je aussi capable de dire du mal…en jugeant un autre ou moi-même ?

Si vous souhaitez continuer cette RÉFLEXION, je vous invite à Peyrehorade Mercredi 14 mai pour une COMM-UNION comme nous la vivons chaque jour sans être toujours BIEN conscient.
D’ici là, je vous partage cette “Parole cachée ” de Baha’u’llah qui éclaire ma vie depuis 33 ans.

Ô compagnon de mon trône!

N’écoute pas le mal et ne vois pas le mal;
ne t’abaisse pas et ne laisse échapper ni soupirs ni pleurs.
Ne dis pas de mal afin de ne pas en entendre dire,
et ne grossis pas les fautes des autres
pour que les tiennes paraissent moins grandes;
ne souhaite l’humiliation de personne,
afin que la tienne ne soit pas dévoilée.
Passe donc les jours de ta vie,
qui sont plus courts qu’un moment fugitif,
en gardant ton esprit sans tache,
ton cœur immaculé, tes pensées pures
et ta nature sanctifiée, afin que, libre et satisfait,
tu puisses quitter cette forme mortelle
pour te rendre au paradis mystique 

et habiter à jamais au royaume éternel. [44]