Hermès trismégiste ou l’union des contraires, le Work à l’ancienne
la lyre, sept cordes |
Qu’est-ce qu’une envolée lyrique ?
N’est-ce pas une descente de la lyre entre les mains d’un scripteur ?
Qui créa la lyre ?
Hermès, le dieu ailé, messager des dieux, qui ALLIE les contraires :
en haut comme en bas, à droite comme à gauche, …
Les contraires semblent des différences,
des monde séparés, pour l’homme “civilisé”.
Mais tout homme qui prend la lyre,
découvre un monde de ressemblances dans les contraires.
Hermès trimégiste…l’allié des contraires,
le dieu qui “aile” tout homme qui pense “COMME”.
Avoir des ailes et prendre notre envol,
n’est-ce pas le rêve de l’homme ?
Pouvons-nous laisser les ailes des contraires nous élever, nous porter, nous emporter ?
Regardez comme c’est beau :
« La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l’apparence de la faiblesse »
Victor Hugo.
- « Elle se hâte avec lenteur » (Jean de La Fontaine, Le Lièvre et la Tortue). À rapprocher du proverbe festina lente (hâte-toi lentement) des Anciens, repris par Nicolas Boileau.
- « Les fous normaux » (Pierre Desproges)
- « Je la comparerais à un “soleil noir” » (Baudelaire)
- « Un affreux soleil noir d’où rayonne la nuit » (Victor Hugo)
- « Mon luth constellé porte le soleil noir de la mélancolie » (Gérard de Nerval, El desdichado)
- « Je sais que c’est la coutume / D’adorer ces “nains géants” » (Victor Hugo)
- « Jeune vieillard » (Molière, Le Malade imaginaire)
- « La légèreté pesante de ses idées » (Norbert Poulard)
- « Un merveilleux malheur » (titre d’un essai de Boris Cyrulnik publié en 1999)
- « Micromégas » (Voltaire)
- « La variation des constantes » (méthode mathématique de résolution d’équations différentielles)
- « Un silence assourdissant » (Albert Camus, La Chute)
- « Splendeurs invisibles » (Arthur Rimbaud)
- « Une sublime horreur » (Honoré de Balzac, Le Colonel Chabert)
- « Un minuscule infini » (Julie Chvetzoff, L’inconnue célèbre)
- « Sa belle figure laide sourit tristement » (Alphonse Daudet, Le Petit Chose)
- « Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, / Et dérober au jour une flamme si noire », Racine, Phèdre et Hippolyte.
- « Nous écoutons des conférences inaudibles » (Laurence J. Peter & Raymond Hull, Principe de Peter)
- « Cette petite grande âme venait de s’envoler » (Victor Hugo, Les Misérables, à propos de la mort de Gavroche)
- « Luxueuse austérité » (publié en 2006 par Marie Rouanet)
découvrons leurs secrets à travers le questionnement si simple de Byron Katie.
Pardonnez-moi mes paradoxes:
il en faut faire quand on réfléchit; et quoi que vous puissiez dire,
j’aime mieux être homme à paradoxes qu’homme à préjugés (L’Emile)
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Pouvons-nous laisser pousser les ailes des contraires de cet oiseau “paradoxal”
qu’est l’homme,
et entrer les yeux ouverts dans le “sommeil paradoxal”…
L’oiseau…l’humanité est-elle un seul oiseau ?
“Selon les écrits baha’is, l’humanité est semblable à un oiseau
dont une aile représente la femme et l’autre l’homme.
Tant que ses deux ailes ne seront pas aussi fortes et aussi développées l’une que l’autre,
l’oiseau ne pourra prendre son envol.
Science et religion sont aussi les ailes d’un même oiseau.”
Tous les contraires sont peut-être les ailes d’un même oiseau !
Comment se fait-il que l’homme n’ait pas été formé à ce questionnement plus tôt dans son histoire ?
Sylvie, couturière.