Chers Gilets jaunes,

Chers Gilets jaunes,

Chers Gilets jaunes,

Comme j’apprécie le symbole qui a été choisi, un gilet de sécurité, réfléchissant, avec le signe de l’égalité en fluorescence.
On vous voit de loin.
Je vous salue chaque fois, répondant à votre salut mais je n’ai pas le gilet jaune, ni sur moi, ni sur le devant de ma voiture.

Mes raisons :

Certains demandent la démission de Macron…et moi je ne souhaite la démission de personne, ni de Macron ni d’aucun français.
Je souhaite plutôt que chacun reconnaisse sa mission sur terre, mondialement et localement, et surtout dans sa famille propre.
Un grand OUI pour des missions, des mission-nés et des missionnaires de l’unité familiale, locale et mondiale.

Je me pose la question si, quand on demande la démission de celui qui gouverne, on n’est pas déjà soi-même un démissionnaire dans sa propre histoire, ou bien si l’on n’a pas souffert de la démission d’un chef de famille ?…C’est une question.

Quant à la solidarité…J’essaie depuis de nombreuses années d’avoir une famille solidaire et je n’y arrive pas ! Comment espérer construire la solidarité nationale quand on ne peut la faire dans sa propre famille ?…Tout simplement parce que certains membres de ma famille ont librement choisi de se désolidariser.
Peut-on faire la solidarité avec ceux qui se désolidarisent de leur famille ?

Et bien oui : C’est l’Etat français qui joue la solidarité dans ma famille en subvenant financièrement au minimum vital de l’un de nous car refus d’accepter l’aide familiale. Une chance, mais si peu de reconnaissance pour l’Etat “providence”…au contraire, pluie de plaintes contre l’Etat et les “riches” qui pourraient faire plus !
“Peut mieux faire”…qui pourrait se sentir concerné ?

Je me pose la question si le manque de reconnaissance n’est pas synchrone avec un manque de connaissance et peut-être même un manque de “naissance” voire un manque “d’essence”…

Comment pallier à l’esprit fixé sur le manque de reconnaissance ?
Comment pallier à l’esprit fixé sur la reconnaissance du manque ? Il reçoit…mais ce n’est jamais assez…

L’éducation est la grande réponse pour combler beaucoup de manques. Et c’est le premier budget de la France : 99 milliards en 2018 consacrés à l’Education et la Recherche.
A-t-on un manque de reconnaissance envers l”éducation française gratuite et “obligatoire” pour tous ?
Peut-on obliger quelqu’un à apprendre surtout s’il vient d’un milieu où il manque déjà de reconnaissance et de connaissances ?

Et bien oui : on “oblige” grâce à l’éducation par l’exemple avec des profs et des parents qui suivent de bons exemples; grâce aussi à l’éducation par le jeu, à l’école et à la maison; et puis grâce encore à l’éducation par la “force”, à force de répétition, à force de dire, à force de faire, comme à l’école, comme à la maison, comme les épreuves de force de la Vie.

Quant à l’évasion fiscale qui est à raison pointée du doigt, il est évident pour moi qu’elle montre aussi du doigt un esprit très français à vouloir toujours payer le moins possible d’impôts, à “flouer” un Etat que l’on reconnaît trop facilement comme un voleur. (Est-il aussi un “donneur” ?)
Entre l’évasion fiscale et les revenus non déclarés, pas facile pour l’Etat.
Un peu comme dans beaucoup de familles, dont la mienne : Face à la responsabilité de participation collective au bon déroulement de la vie quotidienne, c’est l’évasion facile et pas grand monde qui vient participer…Une histoire de conscience…

Il est évident qu’on a tous à gagner à participer dans les familles et plus tard à payer des impôts, au prorata des capacités, impôts qui sont réinvestit pour la collectivité solidaire et non solidaire de l’Etat.

On se plaint de ceux qui se sucrent sur notre dos mais cessons aussi de casser du sucre sur eux !
Nous le savons tous : le sucre est un poison ! Et la médisance aussi !

Avant de voir les défauts des autres, voyons si nous n’avons pas les mêmes défauts, toute proportion gardée. C’est ma façon d’être réfléchissante.

En avant pour plus d’unité en France grâce un dialogue riche, constructif, paisible, ouvert, bienveillant en commençant déjà dans notre famille… Un défi relevable ?


Sylvie
Sylvie

Sylvie Boute, psychopédagogue, depuis 2008 au service de la diffusion du Work auprès des enfants, des adolescents et des adultes de tous âges.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *