“C’est grave de ne pas dire la Vérité”…est-ce que c’est toujours vrai ?


C’est grave de ne pas dire la vérité…est-ce que c’est vrai ?
C’est grave AUSSI de dire la vérité car toute vérité n’est pas bonne à entendre alors nos oreilles se ferment à ces vérités que nous ne sommes pas prêts à entendre.
Si je te montrais la Vérité, aussitôt tu serais prêt à mourir.
Si je te disais la Vérité, tu te lamenterais et crierais de désespoir.
Baha’u’llah
Sur terre, nous faisons l’expérience de la vérité :
Nous expérimentons rapidement que ce qui est vrai pour l’un ne l’est pas toujours pour l’autre et que les formes de la vérité varient selon l’œil qui regarde.
Nous avons chacun notre propre vérité et donc …notre propre mensonge.
Que serait la vérité sans le mensonge…
Celui qui est à l’affut des mensonges à découvrir est à l’affut des vérités à découvrir, aussi.
Ce n’est pas grave de ne pas dire la vérité
quand quelquefois notre silence est motivé par un “bien” plus grand.
Pourquoi ne pas dire la vérité ?
Par peur de blesser l’autre, d’être blessé d’une manière ou d’une autre.
Alors par effet boomerang, la terre devient un champ de blessés et de blessures.
Cultiver la terre est une blessure, nous blessons la terre en la cultivant.
Mais cette blessure permet à la graine de pousser selon la volonté de l’homme.
Il en est peut-être de même pour nos blessures : 
Elles peuvent permettre aux qualités de l’homme de fleurir  selon sa volonté.
Quel jardin avez-vous choisi de cultiver ?
La fleur de la vérité ? Alors le mensonge occupe de la place dans votre histoire.
La fleur de la Justice ? Alors l’injustice est votre terre.
La fleur de la paix ? Alors la guerre est votre terre.
Notre terre peut ressembler à une terre du mensonge, de l’injustice et de la guerre car nous sommes tous des jardiniers de vérité, de justice, de paix et de toutes ces belles qualités qui ornent le vivant.
Sommes-nous devenus conscients de fausses vérités, d’une justice injuste, d’une paix source de guerre ?
Pouvons-nous devenir conscients des « mensonges » qui sont vraiment des vérités auxquelles nous sommes encore sourds, des « injustices » qui sont l’expression d’une plus grande justice à laquelle nous sommes encore aveugles, et des guerres qui sont l’expression d’une plus grande paix , dans laquelle nous pouvons  rester muets ?
Oxymores, mes amours, 
embrasser les contraires est le rendez-vous de chaque être humain, 
dans la vie comme dans la mort.
Sylvie, partisane de la relativité de la vérité et de la vérité de la relativité, comme vous ?

Sylvie
Sylvie

Sylvie Boute, psychopédagogue, depuis 2008 au service de la diffusion du Work auprès des enfants, des adolescents et des adultes de tous âges.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *