Le miroir et l’escalier, une autre façon de parler du “Work”

Le miroir et l’escalier, une autre façon de parler du “Work”

“Ami, ce que tu critiques chez les autres, tu l’as en toi-même mais, souvent, tu ne le vois pas. Pourquoi ne le vois-tu pas ?

Les autres sont ton miroir : tu te vois en eux, mais ce que tu vois n’est pas exactement toi-même, sinon tu te reconnaîtrais. C’est le toi que tu refuses, celui que tu ne veux ou ne peux pas voir. Si malgré tout, tu parvenais à le voir, tu pourrais gravir une marche.
Cette marche est composée des efforts que tu ferais contre ton nafs pour n’être pas comme ce que tu critiques chez les autres. Une fois la marche gravie, tu verrais, chez d’autres, d’autres traits tiens que tu voudrais corriger. Tu pourrais gravir une autre marche en t’aidant de ce merveilleux et impitoyable miroir de toi que Dieu a mis à ta disposition. Ainsi, tu progresserais sur le grand escalier.
Le monde matériel foisonne d’opportunités pour les mourides qui veulent progresser sur ce grand escalier. Sans miroir, pas d’escalier.

Progresser le long de l’escalier purifie le coeur.
Cet escalier n’a pas les mêmes marches pour tous, et tous n’y progressent pas à la même vitesse. Cela importe peu, car Dieu a prévu un escalier adapté à chacun.
Certaines marches seront plus difficiles que d’autres à gravir ; certaines marches paraîtront être des montagnes ; certaines marches seront faciles à gravir car tu les auras empruntées dans un certain ordre. Parfois, une marche pourra manquer de bloquer ta progression dans ce grand escalier. Invoque-Le afin qu’Il t’aide.

Progresser le long de cet escalier polit le coeur afin que ce dernier puisse refléter les attributs de l’Unique.
Viendra le moment où le monde t’apparaîtra parfait, à la Virgule près. Tu auras saisi la beauté et la perfection du Verbe divin, et la Majesté de Son écriture dans les Signes qui t’entourent.
Sur l’escalier, tu découvriras que tout ce que tu nommes “toi” n’existe pas, que ton ego veux te faire croire que tu as un “toi”, que tu crois que tu existes, ce qui est une grande prétention. Ce “toi” est un mirage, un mirage qui protège les gens de Sa splendeur et de Sa puissance. Sans protection, les créatures seraient pulvérisées.
Sur l’escalier, tu sauras que ton âme avait toujours su qu’il n’y a d’existence que Lui.
Sur l’escalier, tu pourras entendre en toi ces milliers de voix parler au sein de ton nafs, ces voix même que les années et les vents ont conjugué dans ce grand assemblage du “moi”. Quand “tu” penses, est-ce “toi” qui pense ou ton ego ? Et de quoi est constitué cet “ego” ? De toutes tes attaches au monde matériel.
Quand ces attaches disparaissent, tu découvres que, depuis toujours, tu vogues sur la Mer et que tu ne contrôles rien de ce qui t’advient, excepté ce que ton ego refuse qu’il t’advienne.”
(pensées Mourides)


Sylvie
Sylvie

Sylvie Boute, psychopédagogue, depuis 2008 au service de la diffusion du Work auprès des enfants, des adolescents et des adultes de tous âges.

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