Des contestations à juste titre…

Des contestations à juste titre…

Se pourrait-il que les contestations qui s’expriment à voix haute, mettent en lumière une histoire semblable qui s’exprime à voix basse …

On peut observer combien les hommes, « généralement », (et il y a des exceptions) parlent plus de la politique, de l’économie mondiale ou du sport que des affaires de leur famille.
Ils observent et peuvent faire des remarques sur combien les dirigeants des nations ne sont pas à la hauteur de leur tâche et critiquent les situations critiques.

Les femmes parlent plus, « généralement », (et il y a des exceptions), de la « politique », de « l’économie » ou du sport de leur « petit monde familial. »
Elles observent et peuvent faire des remarques chaque fois que quelqu’un, y compris elles-mêmes bien souvent, n’est pas à la hauteur de sa tâche et critiquent les situations critiques de leur famille.

Quels dirigeants des nations voulons-nous ?
– Qu’ils tiennent leurs engagements quand on les élit ?
– Qu’ils consultent le peuple ?
– Qu’ils soient à l’écoute et au service du peuple ?
– Qu’ils gèrent mieux le budget de l’Etat en prenant soin de tous ?
– Qu’ils cessent la mauvaise foi et la langue de bois ?
(Ce sont les contestations fréquentes contre le gouvernement de la France)

C’est étonnant : J’ai l’impression que c’est justement ce que les femmes veulent des hommes ! (et l’inverse peut être vrai) :
Que les hommes soient plus à la hauteur de leur tâche, qu’ils tiennent leurs engagements, eux qui ont été un jour l’élu réciproque de leur cœur, qu’ils consultent les membres de la famille, qu’ils soient à l’écoute et au service de leur famille, qu’ils gèrent mieux le budget de leur famille en prenant soin de tous, et qu’ils cessent toute mauvaise foi et langue de bois.

Femmes, (et hommes bien sûrs) tenons notre cap, celui de la famille : continuons de fixer notre regard sur la richesse de chacun de ses membres, sur le développement de l’effort et du service, que chacun s’y emploie durablement, continuons d’encourager activement l’écoute et le dialogue dans nos familles, même si ce n’est pas facile tous les jours, c’est le chemin vers plus de paix dans le monde.
(Vous avez remarqué ? C’est le cap du gouvernement de notre président qui privilégie les riches, comme nous pouvons privilégier ce qui fait la richesse intérieure)

J’ai confiance que nous pouvons faire de plus en plus dans notre propre famille, chacun là où nous sommes, ce que nous demandons à nos dirigeants de faire.
Et vice-versa.

Ce n’est pas facile, mais pas si difficile. Juste un peu plus d’huile de coude quand on n’a pas d’huile de roche.
Tout reproche peut permettre de se retrouver re-proche quand on veut bien regarder les choses dans le miroir.
De plus en plus de personnes regardent l’extérieur se reflèter dans l’intérieur, et vice versa.
Réfléchissons-y.

Bon, je ne sais pas si ce que j’écris est compréhensible…peut-être pour ceux qui ont observé que l’autre est comme un miroir de moi-même, surtout quand le miroir est dépoussiéré quotidiennement.

 

SylvieB


Sylvie
Sylvie

Sylvie Boute, psychopédagogue, depuis 2008 au service de la diffusion du Work auprès des enfants, des adolescents et des adultes de tous âges.

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