Intolérance alimentaire (2ème séance), le Work en action

Intolérance alimentaire (2ème séance), le Work en action

Tournedos Rossini

Deuxième séance avec Danièle qui souffre depuis l’enfance d’intolérance alimentaire grave.
Une amélioration notée :
Danièle adore le boeuf Rossini et a pu en faire un repas sans problème, BRAVO !

Observez comment le “Work” peut éclairer un “problème”,
comment les réponses sont à notre portée, devant nos yeux,
mais vivons-nous en aveugle ?
La lumière est-elle si intense que nous ne pouvons vivre que les yeux fermés ?

Le rôle du facilitateur est primordial :
Il peut peut-être voir ce que la personne cherche, il n’a juste qu’à pointer du doigt
ce que Danièle a sorti du secret.
Observez :

Nous continuons le travail en questionnant l’affirmation :
“Ma mère accuse beaucoup les autres.”
Tous les retournements étaient vrais et deux d’entre eux donnaient des clés pour améliorer l’intolérance alimentaire de Danièle :
(3 exemples pour chaque retournements)
– Ma mère n’accuse pas beaucoup les autres.

– Ma mère innocente beaucoup les autres.
exemples : Bill Gates, Bruno, Béatrice
Danièle observe avec surprise que les 3 prénoms commencent par B
Gardant toujours le rêve de Danièle, de pouvoir tout digérer, en tête,
je lui demande de me citer des aliments commençant par B :
BANANE ! “Et c’est le premier aliment que je n’ai pu tolérer !”
…Je lui propose de réessayer les bananes mais cuites ou pochées.

– Ma mère accuse peu les autres.


– Les autres accusent beaucoup ma mère.

– J’accuse beaucoup les autres.
3 exemples : “ma mère, mon fils et je “rumine” beaucoup !”
Si Danièle rumine beaucoup mentalement, c’est un signal intérieur de ruminer beaucoup physiquement,
avec la nourriture.
Lorsque j’en parle à Danièle, elle me dit qu’elle a commencé à mastiquer plus les aliments
mais que le plus souvent, elle avale, presque “solide”, la nourriture.
Je l’encourage à ruminer au moins autant, à table,
et de mastiquer jusqu’à transformer en “liquide” chaque bouchée, de digérer déjà dans sa bouche.
Je lui recommande de mastiquer de cette façon tant qu’elle continue à “ruminer mentalement”.

“J’ai passé toute mon enfance à me taire devant ma mère” exprime Danièle…

Le plus vrai : Je m’accuse beaucoup.
Danièle en a de multiples exemples.
Chaque jour, des litanies de “j’aurais dû”, “j’aurais pas dû” !

Son ordonnance pour le bonheur :
Ma mère devrait se regarder dans un miroir!”
alors “Je devrais me regarder dans un miroir…”
Et c’est ce que cette séance lui a permis de faire.
Au terme de cette séance, le stress contre sa mère était à zéro,
avec l’évidence libératrice suivante : “Ce n’est pas mes affaires !”
Danièle a pris sa part en regardant combien elle était bien plus accusatrice que sa mère
et auto-accusatrice !
Elle a ressenti une compassion profonde présente spontanément,
et tellement bienfaisante.
Et en prime, 2 excellents conseils de nutrition personnalisés, révélés dans ses exemples !

(La suite de l’histoire de Danièle à la prochaine séance)

Faites-vous du bien, pratiquez un peu plus ce questionnement extraordinaire,
à 2, c’est tellement mieux !

Sylvie


Sylvie
Sylvie

Sylvie Boute, psychopédagogue, depuis 2008 au service de la diffusion du Work auprès des enfants, des adolescents et des adultes de tous âges.

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