Nos 9 orifices, hauts lieux d’agression…et de protection
Les 6 niveaux d’agression du criquet |
Agressions, agressions, agressions…
Combien d’agressions endurons-nous chaque jour ?
Nous, Êtres vivants, Êtres sensibles ?
Agressions pour nos 5 sens :
– Pour nos yeux : Combien d’images et de regards (ou de non regards) agressifs quotidiennement ?
– Pour nos oreilles : Combien de sons, de mots ou de silences agressifs ?
– Pour nos narines : Combien d’odeurs agressives ?
– Pour notre goût : Combien de bouches et de goûts (ou manque de goût) agressifs ?
– Pour notre peau : Combien d’agressions quotidiennes ?
“Tu fus créé pour subir et endurer…” peut-on lire dans certains écrits saints.
Cela vous choque ? Vous n’êtes pas d’accord ?
Mais combien de fois sommes-nous choqués ?
Combien de fois ne sommes-nous pas d’accord ?
Alors nous subissons les chocs, les désaccords, bon gré, mal gré.
Et nous endurons :
“Dure, dure, la vie !” Oui, la vie peut être dure et c’est comme ça qu’elle dure.
“Dur, dur d’être un enfant !” Oui, et enfanter peut être dur aussi.
Nous qui sommes encore vivants, la vie ne nous a-t-elle pas endurcis ?
Notre endurcissement est-il aussi notre première protection ?
Que devient celui qui ne s’endurcit pas dans un domaine ?
Dépendant d’un “protecteur” qui peut aussi être à l’occasion un “agresseur”;
Réfléchissez-y.
– Jusqu’à quel point sommes-nous devenus ou pouvons-nous devenir dur d’oreille, “dur de la feuille”, boucher nos oreilles ?
– Jusqu’à quel point pouvons-nous regarder ou être regardé durement, un regard dur…, des yeux durs…des yeux fermés aussi ?
– Jusqu’à quel point notre bouche peut-elle être “dure”, peut-elle se fermer ?
– Avons-nous la peau “dure” ? Nos pores se sont-ils bouchés ? Sommes-nous devenus des “durs à cuire” ?
– Notre nez a-t-il trouvé une manière de se boucher ?
Nos orifices naturels si sensibles s’endurcissent avec les agressions quotidiennes du Temps.
Mais qu’en est-il de nos orifices inférieurs : le sexe et l’anus ?
L’anus est agressé par les selles trop dures , quand un bouchon s’est formé, ou quand elles sont diarrhéiques, n’est-ce pas ?
Il y a un juste milieu qui est la moindre agression.
Quant à l’odeur de nos selles, elle peut agresser bien des nez…Mais une odeur agressive n’est-elle pas un signal précieux pour reconnaître ce qui ne nous convient pas… Ce que nous absorbons et comment nous absorbons détermine le degré d’odeur.
Les selles peuvent sentir “bon”, oui, oui, oui : les selles de bébé nourri au lait maternel, je les ai respirées, surprise par un parfum attirant.
Nos selles peuvent être presque sans odeur quand nous mâchons longuement ou bien que nous éliminons certains aliments comme la viande, les fromages…à chacun de faire son expérience s’il veut limiter les odeurs nauséabondes.
Il reste le dernier orifice : le sexe, haut lieu d’agression.
Quand le sexe devient dur, très dur, peut-il devenir une agression insoutenable ?
Quand le sexe devient dur, si dur, peut-il aussi devenir la source de mille délices pour le sexe faible qui l’accueille ?
Entre le sexe faible et le sexe fort, il y a un contrat de mariage.
Et ce contrat génère des générations.
Et ce contrat nous régénère aussitôt que nous ne subissons plus les agressions quotidiennes mais que nous pouvons les accepter, voire les “aimer”.
“Aimer ce qui est, vers la fin de la souffrance” : Premier livre de Katie.
Pouvons-nous aimer un “agresseur” ?
Ou avons-nous le cœur déjà trop dur ?
Aimer est un acte qui peut, aussi, être agressif, avez-vous remarqué ?
Pouvons-nous nous aimer nous-même ?
Car nous pouvons être aussi notre premier agresseur…et notre premier protecteur.
De quelle manière nous agressons-nous ?
Avec nos pensées, nos paroles et nos actes.
De quelle manière nous protégeons-nous ?
Avec nos pensées, nos paroles et nos actes.
Un “agresseur” peut-il aussi être un “protecteur” ?
Pouvons-nous être agressé par un protecteur ?
L’État français, nous protège-t-il, nous agresse-t-il ?
Les médicaments, nous protègent-ils, nous agressent-ils ?
La Terre, nous protège-t-elle, nous agresse-t-elle ?
“Dieu”, nous protège-t-il, nous agresse-t-il ?
Le Work de Byron Katie est ressenti quelquefois comme une grande agression…mais uniquement par ceux qui sont devenus de grands “agresseurs” des autres et d’eux-mêmes.
Il est ressenti comme une grande protection par ceux qui cherchent une aile protectrice.
Mais que protégeons-nous avec agressivité ? Nos convictions et nos doutes !
Sans oublier nos enfants et nos parents, sources de nos convictions et de nos doutes.
“Est-ce que c’est vrai ce que je pense avec tant de conviction ?”
“Quoi, tu oses remettre en question ce que j’ai vu de mes propres yeux, entendu de mes propres oreilles et compris de mon propre entendement !!!!!”
Les idées reçues ont aussi la peau dure.
Nous en avons tous quelques unes.
Ce sont nos agresseurs invisibles…
On peut violer le corps, on peut violer l’esprit :
L’Esprit est violé chaque fois que nous nous imposons à nous-mêmes ou à d’autres, des croyances qui ne sont pas bénéfiques pour l’ensemble de l’humanité.
Nous faisons-nous violence avec certaines convictions ?
Le Travail de Byron Katie permet d’ouvrir tout ce qui s’est fermé en nous et qui a besoin de s’ouvrir.
Il permet tout autant de fermer tout ce qui s’est ouvert et qui a besoin de se fermer.
Vous voulez ouvrir les cœurs endurcis ?
Le vôtre peut-être aussi ?
Faites le Travail, répète inlassablement Katie, et laissez-vous surprendre par le plus beau mariage, devant Dieu et toute l’assemblée des hommes,
L’Alliance entre les opposés si complémentaires.
Et ce que Dieu a unit, nul ne peut le désunir sauf Lui.
Vous y êtes cordialement invités et bienvenue: