Faire des excuses…
Je vois dans ma famille et dans les cours de récréation combien ce n’est pas si facile. Et pourtant, cela peut faire tant de bien.
Mais combien de fois ne voulons-nous pas les excuses ?
Peut-être autant de fois que nous les désirons : La vie me paraît un équilibre permanent entre une chose et son contraire.
Faire des excuses ce n’est pas juste dire “Pardon” ou “excuse-moi”, ces mots sont ressentis insuffisants dans la plupart des cas, à moins que le ton ou l’attitude soient empreints d’un pardon authentique.
Alors que faire à l’école quand un enfant attend des excuses et que les excuses font partie de l’éducation ?
D’ailleurs, le Dieu de bien des religions est un dieu miséricordieux, très miséricordieux.
Et il nous a fait à son images et à sa ressemblance.
Alors de la même manière que Dieu peut nous accorder son pardon, en tant “qu’enfant de Dieu”, nous apprenons aussi à pardonner et à nous excuser et à pardonner à ceux qui ne s’excusent pas.
Voici le petit protocole élaboré et amélioré avec des élèves de 4 à 8 ans qui réussit bien depuis plusieurs années :
Faire des excuses = s’excuser d’avoir fait quelque chose, soyons précis et déjà ce sera mieux qu’un pardon global.
Voici ce que disent mes élèves avec facilité, après que chacun ait raconté sa version des faits
– Pardon X ou bien excuse-moi X de t’avoir fait … de t’avoir dit…
– Pardon Y de t’avoir fait… de t’avoir dit… (Il est bien rare que les 2 n’aient pas un acte, une parole ou un regard “mauvais” qui nécessite des excuses)
– Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
– Ne plus (jamais) recommencer.
– Je te le promets.
L’un comme l’autre peuvent dire les 3 dernières lignes si c’est approprié.
Ils finissent en se serrant la main, ou en se faisant la bise s’ils le souhaitent.
Ils repartent très souvent avec le sourire et la paix retrouvée.
Mon expérience montre que depuis qu’ils utilisent ce protocole, les “réparations” de relations durent plus longtemps.
Nous utilisons aussi beaucoup “c’est celui qui dit qui y est” (après une brève analyse de la situation) avec beaucoup de succès.
“C’est celui qui dit qui y est !” correspond au retournement vers soi dans le questionnement de Byron Katie.
Vraies excuses = cascade de cad-eaux |
Attention : Il pouvait produire de la colère, enfant et aujourd’hui aussi :
Beaucoup d’hommes ou femmes ne supportent pas ce retournement et particulièrement ceux qui croient avoir plus raison que les autres et qui se montrent “allergiques” aux excuses autant pour les donner que pour les recevoir.
Alors soyons diplomates et pratiquons le retournement vers soi, d’abord pour soi : cascade de cad-eaux garantie.
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