Il était une fois La PEUR

(Petite histoire, fruit du Travail)

Il était une fois LA PEUR …
BLEUE …
Bleu comme le ciel, comme la mer

Il y avait de grandes peurs et des peurs beaucoup moins grandes.

Il y avait la peur du ciel, de ses éclairs, de ses vents violents, de ses orages diluviens.
Il y avait la peur de la mer, de ses vagues scélérates, déferlantes.
Le spectacle des éléments déchaînés peut-il aussi nous subjuguer ?

Quelles sont nos peurs, celles qui nous font trembler presque autant que la terre ?

Peur des araignées ?
Et la peur a régné…et a tissé une toile de plus en plus grande, une toile en forme d’étoile, une toile sur laquelle nous nous baladons et tissons des liens

Peur des serpents ?
Et la peur serpente dans nos esprits … A-elle causé l’esprit serpent, la langue de VIPÈRE, si PRIVÉE, si silencieuse le plus souvent, et qui cause, qui cause dans nos esprits, et qui est devenu la grande Cause et la grande causerie…

Peur du noir ?
Avons-nous noirci la peur, ne voyant que son côté sombre et que ses ombres…

Peur de grossir ?
Avons-nous grossi la peur, jusqu’à la grosse peur de mourir où on meurt de peur…

Peur du cancer ?
Avons-nous “cancérisé” la peur ? L’avons-nous généralisée ?

Peur de vieillir ?
La peur est-elle une vieille pensée, tellement vieille, la plus vieille ? Un si vieux sentiment ..

Peur du regard de l’autre ?
Regardons-nous l’autre avec nos peurs ?

Peur de manquer ?
Manquons-nous de peurs ?

Quelle peur, quelle crainte pourrait-il vraiment nous manquer ?
Une peur qui aurait le pouvoir d’anéantir toute autre peur ?

Serait-ce la crainte de “Dieu” ?
Ce “Dieu” qui a régné et règne dans l’éternité de l’étreinte amoureuse, Celui qui est PRÉSENT dans le SERPENT, Celui qu’on a peut-être « noirci », mis aux oubliettes, Celui dont on grossit ou allège l’importance, Celui dont on a peut-être fait un cancer♋️, ou un cancre, même pas capable d’arrêter la folie de ses créatures…
Ce « Dieu » qu’on a imaginé en vieillard, le pluvieux du monde, qui fait la pluie et le beau temps, un Vieux sentimental, débordant d’amour pour nous, un sentimental qui sent si bien notre mental, un poète des mots, un artiste complet  et le plus grand humoriste de tous les Temps. En sa compagnie, on meurt de rire chaque jour.
Cet Être dont certains ont peur du regard persan si perçant, qui voit tout, qui entend tout et qui juge tout…
Aurait-on si peur du regard des êtres humains si on n’avait pas la peur du regard de l’Être PRÉSUMÉ SUPRÊME …Lui, le Juge qui est toute clémence et toute miséricorde ainsi que nous le transmettent ceux qui l’ont reconnu et aimé de toute leur âme.

Peur de l’avenir ?
Quelle avenir pour la peur ?
Le destin de la peur n’est-elle pas de s’envoler ? La peur, ne nous donne-t-elle pas  ses ailes ?
Toute peur finit par s’envoler grâce à toutes les sciences qui nous font de mieux en mieux observer et analyser la réalité.

La peur la plus grande pourrait-elle nous donner les plus grandes ailes ?
Ceux qui ont la crainte de “Dieu” n’apparaissent-ils pas très ailés, tellement zélés …

La peur peut-elle parfois nous terrifier et nous pétrifier, changeant la terre meuble de notre esprit en pierre avec un cœur de pierre que seul “Dieu”, le Tailleur de PIERRES et de PRIÈRES peut frapper et sculpter.

Peur d’avoir peur ?
Qu’à cela ne tienne : ceux-là s’entraînent à jouer avec la peur, et dès le plus jeune âge, c’est si excitant :
“Fais-moi peur !”
“Même pas peur !”

Qui serions-nous sans peur ?
Serions-nous sans peur et sans reproche ?…

Un proverbe dit qu’il y a souvent plus de peur que de mal…
Si nous nous sentons remplis de peurs, sommes-nous tout autant remplis de confiance, de sécurité ?
La peur existe-t-elle tant que nous cherchons une plus grande confiance, une plus grande sécurité ?
Nous vivons dans une société de plus en plus sécuritaire, sécurisée par des contrats d’assurance, pourtant le sentiment d’insécurité grandit.

Une très très grande peur peut-elle nous apporter une très très grande sécurité ?

Questionnons nos peurs (avec le Travail de recherche libre et indépendante de la vérité auquel Byron Katie nous entraîne), elles nous quitteront toutes, exceptée une seule, car il y a toujours au moins Une exception à toute règle.
Mais la seule crainte qui peut rester est aussi la source d’une sécurité, d’une confiance, d’un amour, d’une allégresse infinis. Et cette crainte là, quand on la reconnaît, on l’aime tant qu’on ne veut s’en séparer.
C’est une PEUR PURE, qui nous épure et qui vient d’un Cœur pur, d’un Esprit immaculé, sans reproche, aucun.

Il était une seule Foi : la peur …d’aimer inconditionnellement et d’être aimé inconditionnellement
Il était une peur : la Foi en l’Amour inconditionnel

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Sylvie

Sylvie Boute, psychopédagogue, depuis 2008 au service de la diffusion du Work auprès des enfants, des adolescents et des adultes de tous âges.

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