The Work

“Je suis reliée directement à la source
qui est amour”…
“Je suis hors de toute forme de pouvoir
et de dogme”…

Quand j’entends une telle affirmation,
je deviens silencieuse.
Et je vous partage ici, mon silence :

Oui, c’est une belle affirmation,
et entrons dans sa danse,
avec quelques retournements :

L’univers est-il statique ?
Le mouvement est-il la Loi ?
Les contraires dansent ensemble, l’avez-vous remarqué ?

“Je suis relié directement à la source qui est amour.”
= Je suis relié directement à la source qui est répulsion.

Celui qui est relié connaît ce mouvement de répulsion qui est toute-protection.
Sans la répulsion, nous serions pulvérisés par l’attraction qu’exerce l’amour qui est “lumière”
La danse de l’univers est attraction et répulsion.

Lorsqu’il n’y a plus de préférence,
alors apparaît une nouvelle expression de l’affirmation :

“Je suis relié directement à la source qui n’est ni amour, ni répulsion.”
La réalité devient, et est reconnue, comme l’expression parfaite de la source = océan
Tout homme, quel qu’il soit, y est relié directement,
tout forme en est l’expression.
Notre seul travail est d’ouvrir les yeux puis de les refermer et dormir paisible.

“Je suis reliée directement à la source qui est amour”…
“Je suis hors de toute forme de pouvoir et de dogme”…

– La personne qui parle ainsi peut se sentir autant très connectée que très déconnectée
et avoir plein de pensées “positives” autant que “négatives”.
L’équilibre est la Loi.
– Cette personne peut avoir des difficultés à contacter son propre pouvoir dans la vie matérielle (“hors de tout pouvoir”)
– Elle peut souffrir de ne pas avoir assez d’opinion pour faire des choix. (“hors de tout dogme”)

Vrai ou faux ?
Qu’en pensez-vous ?
Connaissez-vous des personnes qui pensent ainsi ?
Ont-elles ces “problèmes” ?

Le questionnement de Byron Katie ouvre un oeil sur ce mystère.

“Je suis hors de toute forme de pouvoir et de dogme”…
= “Je suis en toute forme de pouvoir et de dogme”…

Ceux qui le disent, font-ils des actes “merveilleux”, “magiques” ?
Réfléchissons, observons
et goûtons le bonheur de ne pas savoir,
de ne plus savoir.
Comme Katie, comme les petits enfants,
comme chacun d’entre nous lorsque
nous nous oublions dans le plaisir
d’un instant de bonheur.

Sylvie, danseuse à l’occasion.

P.S.
“Nous n’irons plus aux bois
Les lauriers sont coupés
La belle que voilà la laiss’rons nous danser
Entrez dans la danse, voyez comme on danse,
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez…”