The Work

Abdu’l Baha, l’Exemple de la Foi Bahaie

Le Work est une façon de purifier notre vision du monde.
Avec douceur, au rythme de chacun, sans heurts
et sans reproches,
nos yeux s’ouvrent sur une réalité bienveillante.

Et l’on peut enfin comprendre les écrits spirituels :

“Qu’ils purifient leur vision du monde et considèrent tous les êtres humains
comme les feuilles, les fleurs et les fruits de l’arbre de l’existence.”
Abdu’l Baha (Foi bahaie)

Purifier notre vision du monde…
Heureusement qu’Abdu’l Baha nous dit comment faire :

“Qu’ils s’attachent, en toutes circonstances,
à manifester leur bonté envers l’un de leurs compagnons
en lui offrant amour, considération et assistance prévenante.”

Facile à faire pour ceux qu’on aime, mais “en toutes circontances”…toutes ?
déjà moins facile peut-être (je parle pour moi).

“Qu’ils ne voient en personne un ennemi ou quelqu’un de malveillant,
qu’ils regardent tous les êtres humains comme leurs amis,
considérant l’étranger comme un intime et l’inconnu comme un compagnon,
en restant libres de préjugés, sans créer de division.”

“Ne voir en personne un ennemi ou quelqu’un de malveillant !
Faut-il vivre aveugle ?”
C’est vrai l’amour est aveugle : “il excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout” (Corinthiens 13-4).
“J’ai des yeux pour les ouvrir pas pour les fermer !”

Le Work, un nouveau regard sur le monde

Alors peut-on ouvrir nos yeux un peu plus grand,
grâce au questionnement du Work,
et reconnaître l’ami dans ‘l’ennemi”,
voir l’intime dans l’étranger
et le compagnon dans l’inconnu…

Dieu n’est-il pas l’Inconnaissable et notre plus proche compagnon, ainsi que l’affirment les religions ?

Pouvons-nous aujourd’hui, ouvrir un peu plus nos yeux
et regarder nos ressemblances
plutôt que nos différences ?
Qu’est-ce qui créé les divisions ?
Nos différences ou nos ressemblances ?

Quand un couple se sépare, est-à cause des différences ou des ressemblances ?
Et si c’était aussi à cause des ressemblances…
des ressemblances que l’on a pas encore reconnues en nous-mêmes
parce que nous pouvons être aussi pour nous-même un inconnu, un étranger, un ennemi…

Alors, si ces mots vous parlent,
puis-je oser regarder “l’oppresseur” et reconnaître dans ce miroir
une toute petite ressemblance avec moi, une plus grande, une très grande, une similitude parfaite ?
Puis-je oser regarder “le prisonnier” et reconnaître dans ce miroir
une toute petite ressemblance avec moi, une plus grande, une très grande, une similitude parfaite ?

Dans l’instant où nous regardons nos ressemblances,
aussitôt le monde de la différence et de la division nous quitte.

C’est tout l’entraînement du questionnement de Byron Katie.

“Dieu nous a créé à sa ressemblance”,
pouvons-nous concentrer notre regard sur nos ressemblances
pour mieux le connaître et l’adorer…
Nos ressemblances, pourraient-elles devenir source de paix et de limitation de tous les extrêmes ?

Sylvie, amoureuse des ressemblances et des différences.

P.S. Regarder les ressemblances avec “l’oppresseur”
est le thème de notre réunion d’association à Peyrehorade,
salle 5 du Centre social, lundi 23 janvier de 20H45 à 22H00