“L’avidité pour l’argent est cause de souffrances.”
Est-ce que c’est vrai ?
Qui dirait “OUI , c’est vrai !” ?
Qui dirait que c’est vrai de manière absolue,
vrai “aux yeux de Dieu” ?
Tant de personnes se plaignent de ce petit nombre
qui accapare les richesses de notre belle planète
Et quand c’est tellement vrai,
je concentre mon regard sur ce sujet qui me “captive”
et je suis à l’affût de tout ce qui me conforte dans ma pensée.
Alors des preuves, j’en ai à revendre :
Je pourrais passer combien de temps de ma vie à alimenter cette pensée ?
Elle est vraie de toute manière, les statistiques le prouvent.
Oui, c’est donc vrai!
Qui serais-je sans cette pensée ?
Est-ce que cette pensée m’empêche de faire quelque chose ?
Et puis-je m’ouvrir à une vision panoramique,
qui pourrait m’apporter d’autres éléments
qui pourraient être importants pour moi à regarder.
Car si cette pensée occupe souvent mon esprit,
c’est qu’elle a toute une “histoire” à me raconter.
Alors, je tends l’oreille, j’écoute
et je me pose la question :
“Est-ce que ça peut être vrai aussi ?”
et j’y réponds en toute honnêteté, en toute sincérité.
Je ne me précipite pas sur un NON trop affirmatif,
je prends le temps de regarder.
Observons :
L’avidité pour l’argent n‘est pas cause de souffrances :
Est-ce que ça peut être vrai aussi ?
Connaissez-vous des gens qui désirent ardemment plus d’argent,
qui en ont de plus en plus et qui ne causent pas de souffrances ?
L’avidité pour l’argent est cause de plaisir :
Est-ce que ça peut être vrai aussi ?
Quand le désir d’argent est relié au désir de plaisir.
Quand je désire l’argent pour tout ce qu’il va me permettre
de m’offrir, d’offrir aux autres.
Le désintérêt pour l’argent est cause de souffrances :
Quelle proposition intéressante n’est-ce pas ?
Est-ce que ça peut être aussi vrai ?
Ai-je un désintérêt pour l’argent ?
L’argent n’est-il pas digne d’intérêt ?
Et pourquoi suis-je désintéressé ?
A quelles idées ai-je adhéré ?
Quelle “philosophie” ai-je construit ?
S’intéresser à l’argent, est-ce mal ?
Quand on se désintéresse de l’argent,
il est plus que possible que l’on en ait pas beaucoup;
Tout dépend de la force du désintérêt :
si je cultive le contentement de ce que j’ai,
alors j’ai moins de chance de souffrir de mon désintérêt envers l’argent.
Si je cultive le mécontentement,
alors mon désintérêt risque de me “coûter cher”…
L
‘avidité pour le “non-argent” est cause de souffrances : Quel est le contraire de “l’argent” ?
Pour certains mots, nous n’avons pas tous le même mot opposé.
Tout simplement parce que nous n’avons pas tous interprété
de la même façon ce que nous avons vu.
Alors soyons très respectueux des mots opposés :
ils révèlent notre histoire cachée et révolutionnent notre vie
en mettant en lumière ce qui vivait dans l’ombre.
Continuons :
Faisons un consensus avec le “non-argent” et observons :
De quoi l’homme est-il avide hors l’argent ?
De pouvoir, de sexe, de connaissances/toutes connaissances,
de plaisir, de relations, de biens matériels, de temps, d’espace…
Comment le désir ardent du “non-argent” cause-t-il de la souffrance dans le monde ?
Comment mon désir ardent du “non-argent” cause-t-il de la souffrance dans ma vie ?
Qu’ai-je mis en premier dans ma vie ?
Où ai-je placé ma valeur ?
La vie me donne ce qui a de la valeur à mes yeux :
Observez comment cette affirmation est vraie dans votre vie.
Vous voulez plus d’argent ?
Êtes-vous prêt à changer vos priorités et votre état d’esprit ?
Êtes-vous prêt à vivre une bonne relation avec l’argent ?
L’avidité pour l’argent est la conséquence de la souffrance :
Une autre proposition intéressante aussi…
Comment peut-elle être vraie ?
Et si la souffrance était la source, l’origine du “mal”, du “non-bien” ?
Les personnes avides d’argent sont-elles en souffrance, en très grande souffrance ?
Pourriez-vous ressentir de la compassion pour elles ?
Pourriez-vous avoir envie de les aider et comment ?
Toute forme d’avidité serait-elle l’expression d’une souffrance, et laquelle ?
Mon avidité pour l’argent me cause de la souffrance :
J’observe comment c’est vrai dans ma vie
et j’agis avec une nouvelle conscience
parce que je peux apprendre et pratiquer la vision panoramique
Nous souffrons aussitôt que nous altérons la réalité,
que nous en avons une interprétation erronée.
Questionnons nos souffrances, nos croyances
et entrons dans la dimension de l’équanimité, la fin de la souffrance.
Nous avons écouté l’histoire de cette pensée, quelle(s) affirmation(s) est la plus vraie pour vous ?
L’avidité pour l’argent est cause de souffrances…
L’avidité pour l’argent n‘est pas cause de souffrances .
L’avidité pour l’argent est cause de plaisir.
Le désintérêt pour l’argent est cause de souffrances.
L’avidité pour le “non-argent” est cause de souffrances.
L’avidité pour l’argent est la conséquence de la souffrance.
Mon avidité pour l’argent me cause de la souffrance.
Quand on développe la vision panoramique,
si on répond avec sincérité et honnêteté,
alors la première affirmation perd de sa “force”?
C’est ainsi que la paix s’installe même au milieu d’un apparent chaos :
Tout peut être vrai, cela dépend du point de vue.
Qu’est-ce qui est mieux ?
Vivre avec un seul point de vue ou plusieurs ?
Le “Work” développe l’équanimité.
Apprenez-le, pratiquez-le, transmettez-le.
Nous pouvons véritablement nous éduquer nous-mêmes
et nous accompagner mutuellement vers le meilleur.
(prochains stages en juin et juillet 2011)